Merci à toutes celles (et ceux) qui ont participé à mon jeu
Et félicitations à obsolete, qui a été la première à trouver
qui se cachait derrière ce portrait.
Il ne lui reste plus qu'à me communiquer son mail pour que
je sache ce qui lui ferait plaisir, et son adresse pour que je
Puisse lui envoyer son cadeau.
Sarah
Bernhardt
Née
le 25 septembre 1844 à Paris, Sarah Bernhardt fut une des plus
grandes tragédiennes du XIX ème siècle. Jean Cocteau inventa pour
elle le mot de « monstre sacré ». Elle fut la première
comédienne Française à avoir fait des tournées triomphales sur
les cinq continents. Sa mère, tout d'abord petite modiste sans le
sou, devint une courtisane Parisienne connue sous le nom de « La
Youle ». On suppose que le père de Sarah est un juif
Néerlandais, marchand de spectacles itinérants.
La
pauvre enfant, délaissée par sa mère, passe sa petite enfance chez
une nourrice à Quimperlé jusqu'à ce que l'amant de sa tante prenne
en charge son éducation. Il la fait baptiser et instruire dans un
couvent de Versailles. Sarah songe à devenir religieuse...
A
quatorze ans, elle sort du couvent et réussi le concours d'entrée
au conservatoire d'Art dramatique. Puis elle rejoint les rangs de la
comédie Française. Elle en est renvoyée, pour avoir giflé une
pensionnaire plus âgée qui avait maltraité sa sœur.
Immédiatement
après, elle intègre le théâtre de l'Odéon. Pendant le siège de
Paris, elle réussi à faire transformer le théâtre en hôpital
militaire. Elle aide personnellement à soigner les blessés (Dont le
futur Maréchal Foch, qu'elle retrouvera dans les tranchées de la
première guerre mondiale).
En
1880, elle crée sa propre compagnie et part faire des tournées à
l’étranger. Elle se produit à Londres, à Copenhague, aux États
Unis et en Russie. Son lyrisme et sa diction emphatique
enthousiasment tous les publics. Elle crée également un certain
nombre de pièces comme Lorenzaccio, les amants, la princesse
lointaine …
Son
style et sa silhouette inspirent la mode, les Arts décoratifs, et
même l’esthétique de l'Art nouveau.
La
malheureuse est atteinte d'un mal qui faisait rage à l'époque, et
pour lequel on avait pas de traitement : La tuberculose. Son
genou atteint se gangrène, et l'on doit amputer la tragédienne de
toute la jambe droite. Fervente patriote, son handicap ne l'empêche
pas de rendre visite aux poilus dans leurs tranchées... En chaise à
porteurs.
Le
26 mars 1923, elle décède aux cotés de son fils. Le gouvernement
lui organise des funérailles nationales. Elle est inhumée au
cimetière du Père Lachaise.
Parallèlement
à sa carrière extraordinaire, sa vie sentimentale fut assez
agitée : A vingt ans, elle donne naissance à son seul enfant,
un fils, issu d'une liaison avec un aristocrate Belge. Par la suite,
les aventures se succèdent... On parle, entre autres, de Gustave
Doré, de Victor Hugo, du Prince de Galles et de Léon Gambetta... Au
cours de sa vie amoureuse elle épouse un acteur Grec opiomane...
Qu'elle quitte assez rapidement.
Ses
amis diront d'elle qu'elle était drôle, excentrique, mais aussi
passablement menteuse et parfois injuste et coléreuse...
Un
personnage qui a marqué son époque !
Bonjour,
RépondreSupprimerBRAVO A OBSOLETE *
"ELLE" va pouvoir "Choisir 1 Merveille" dans Ta Boutique .............
Douce Journee
A Bien Vite.
Isabelle A-N